C’est dans l’urgence vitale que l’on s’en souvient : la vie, ça change tout ! Il conviendrait de s’en souvenir plus souvent, par exemple en lisant ce petit livre qui tire toutes les conséquences, dont les moins évidentes, de ce que change la vie.
Si les situations critiques pour la vie confirment la radicalité de ce changement, en vis-à-vis de son contraire, la mort, cette expérience de bascule possible ne suffit pas à mettre a priori la vie avant toute chose. Des humains ne sacrifient-ils pas leur vie pour autre chose ? Et si je dois sacrifier d’autres vies pour « sauver » la mienne, comment décider ?
On appelle « vitalisme » la philosophie pour laquelle la vie est le principe premier à ne jamais oublier ; et vitalisme critique celui qui prend en charge toutes les contradictions de la vie pour en retrouver la vraie primauté et la vraie joie.
Quoi de plus urgent aujourd’hui où le vivant prime ou devrait primer mais en rencontrant des tensions et en semblant aussi nous déprimer ? Le vivant primera, oui ! Si on l’exprime simplement et entièrement. C’est l’ambition de ce livre.