Anne Lécu nous invite à une promenade dans la Bible, pour en découvrir une facette inattendue, forestière et symbolique du texte. Elle cueille auprès de chaque arbre une prière singulière. Souvent comparés aux humains, les arbres nous enseignent une manière d'habiter notre relation avec Dieu.
Ainsi l'amandier, figure la prière du veilleur car le mot hébreu qui le désigne, "shaked", dérive du verbe qui signifie « être attentif, veiller ». C'est cette étymologie que l'on retrouve dans le livre de Jérémie. Le cèdre incarne la prière du bâtisseur, le chêne, celle du sage, le figuier celle du gourmand, etc. Qu'il s'agisse du Cantique des Cantiques, du livre de la Genèse, l'arbre guide la méditation spirituelle et ses différents moments. Ainsi la myrrhe, la vigne, ou encore le roseau offrent-ils matière à ces prières répétées. D'autres arbres, arbustes ou plantes revêtent également une dimension liturgique.Toutes offrent, sous la plume d'Anne Lécu, matière à recueillement et à ouverture à la contemplation du printemps.