Si l'auteur de ce livre n'a pas connu les camps de la mort, sa famille y fut décimée. Ce témoignage de la troisième génération d'après-guerre montre que sur les souvenirs d'horreur le temps n'a pas de prise. Il faut longtemps pour accepter la réalité telle qu'elle fut, pour rompre le silence des mots, sous lequel couve un volcan. Et pour reconstruire... C'est ce que fait Christine Onijas, avec simplicité et sincérité.