Notre monde perdu a besoin de compassion, de pardon, de réconciliation et de réhabilitation. Quelle image le croyant donne-t-il ? Est-il découragé, chargé et dépressif par le poids de ses manquements ? ou bien est-il entré dans la plénitude de son salut déchargé du souci permanent de mériter la grâce ? C'est ainsi seulement qu'il peut se tourner vers les autres avec un regard bienveillant et s'intéresser au monde qui l'entoure. La tâche qui nous est confiée est la plus belle qui soit : proclamer et vivre la bonne nouvelle du salut pour tous les hommes. Des millions| d'hommes et de femmes autour de nous sont encore perdus sans Dieu, sans espérance. Qui témoignera de la grâce d'un Dieu qui peut changer leur coeur ? Nous en sommes responsables. Mais nous nous sentons si indignes. Pourtant, c'est dans notre faiblesse que nous sommes forts.