Romano Guardini fut un des théologiens majeurs du XXe siècle, exerçant une profonde influence sur Benoît XVI mais aussi sur le pape François qui, un temps, a envisagé d'écrire sur lui une thèse de doctorat.
Avec La fin des temps modernes, Guardini fut l'un des premiers de sa génération à évoquer cette thématique. Dans cet essai, il aborde la manière dont l'homme, de l'Antiquité à l'époque moderne en passant par le Moyen Âge, s'est construit dans son rapport au divin et à la technique. La confiance dans le progrès et la science s'est transformée en un pessimisme culturel profond. L'homme est renvoyé à ses limites, et Guardini invite à passer du temps de Descartes à celui de Pascal.
La deuxième contribution à ce volume, La puissance, est la suite logique du premier livre. Après l'expérience du national-socialisme, la question de savoir comment gérer le pouvoir et ses abus devient évident. Pouvons-nous faire tout ce que nous pouvons ? Où sont les limites ? Ce sont aussi des questions d'actualité pour notre temps.