Quelques mois avant la Première Guerre mondiale, Charles Wagner nous livre une remarquable méditation qui, un siècle plus tard, a encore gagné en pertinence. Il nous parle de « ceux qui tuent » et « ceux qui passent ». Et Dieu sait si notre société moderne en génère, des « tueurs » (c’est parfois un compliment dans certaines organisations…), et tous les autres, qui n’ont pas le temps, qui courent vers le prochain rendez-vous, qui passent très vite en faisant semblant de ne pas voir la misère de leurs prochains. Mais il nous parle aussi de ceux qui guérissent, ceux qui savent donner l’amour. «Charles Wagner …. laïcise et humanise la notion d’amour, nous dit Pierre-Jean Ruff, dans sa préface; il affirme le principe de la théologie naturelle. Les dons fondamentaux de Dieu ne sont pas liés à une révélation particulière ou à la Révélation — chrétienne, juive, musulmane ou autre mais octroyés à tout un chacun.»