La CLC dans le monde
La CLC est présente dans plus de 50 pays sur les cinq continents.
Outre ses pays d'implantation traditionnelle (Monde anglo-saxon, Europe de l'Ouest) elle est présente dans des pays réputés plus difficiles voire fermés :
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l'Europe de l'Est (Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Biélorussie, Russie)
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le monde musulman (Pakistan, Indonésie, Asie centrale)
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le monde hindouiste ou bouddhiste (Inde, Myanmar, Corée)
Elle est aussi présente en Amérique du Sud, à Hong Kong et dans une demi-douzaine de pays africains. Elle compte en son sein des gens de toutes races, de beaucoup de langues et de nations.
La CLC n'est pas une multinationale de la littérature chrétienne. Dès que dans un pays l'œuvre atteint une stabilité en terme financier, en terme d'organisation juridique et de nombre de personnes engagées, elle devient autonome. Elle sera alors amenée à se préoccuper des pays voisins, et peut-être à y implanter le travail et le soutenir jusqu'à ce qu'à son tour ce pays soit autonome.
La structure internationale est donc de type fédératif, ce qui ne veut pas dire inactif, car certains projets majeurs (Moscou, la Chine…) ne peuvent se mettre en place que grâce au soutient de l'ensemble des CLC existantes. L'intercession est aussi une nécessité vitale, et pour être efficace impose une circulation rapide et organisée de l'information.
Tous les deux ans les délégués des différents pays se rencontrent au niveau continental, et tous les quatre ans au niveau mondial. C'est à l'occasion de ces rencontres que sont choisis les coordinateurs (un par continent, et un coordinateur général). Leur rôle est de maintenir les liens fraternels entre les pays, de coordonner les efforts en vue de l'ouverture de nouvelles activités, de conseiller et soutenir ceux qui sont dans le besoin et la difficulté.
La CLC n'est pas un long fleuve tranquille. Même dans les pays les plus fermés, la CLC a fait le choix d'agir de façon légale, au grand jour. On peut imaginer sans peine la somme de tracasseries administratives, voire d'opposition populaire que peut représenter la présence dans certains pays de librairies chrétiennes qui ne se cachent pas. C'est aussi l'occasion d'expérimenter la protection et la délivrance de Dieu dans ces contextes difficiles. C'est aussi une somme de défis dans la prière pour que des pays totalement fermés s'ouvrent.
Les débuts d'une vision
Nous sommes en Angleterre, en pleine guerre. Un jeune couple, Bessie et Ken Adams, appelés par Dieu à un ministère d'évangélisation, fait du porte à porte pour partager l'Evangile.
Au fil de leurs visites, ils s'aperçoivent bien vite qu'ils ont été précédés par diverses sectes, qui ont très largement répandu leur littérature particulière. Décidés à réagir, Ken et Bessie débutent une œuvre de distribution systématique de littérature chrétienne.
Un premier centre de distribution est fondé à Colchester, et plusieurs autres personnes se joignent au couple pionnier. La W.E.C. (World Evangelisation Crusade, mission fondée par Charles Studd) est leur premier berceau spirituel, mais assez rapidement le caractère spécifique de ce ministère de littérature amènera à la constitution d'un ministère autonome.
Ainsi, la CLC est officiellement créée le 1er novembre 1941. Elle en gardera la structure, son esprit de consécration et de sacrifice personnel.
En 1945 la CLC compte déjà six librairies en Angleterre et un service de vente à distance très actif. Dans cette même décennie la CLC s'implante dans le monde anglo-saxon (Australie, Amérique du Nord, Antilles Anglophones).
Les années 50 voient la création des branches européennes (France, Italie, Espagne) et asiatiques (Japon, Indonésie).
Liens vers les sites CLC d'autres pays :