L'héritage d'Eric Liddell, champion olympique à la gloire de Dieu

L'héritage d'Eric Liddell, champion olympique à la gloire de Dieu

                                                      

« Eric Liddell a consacré sa vie au service missionnaire, tournant le dos à la célébrité et à la fortune. C’est un homme dont la vie et le caractère ont été modelés par l’enseignement de la Bible et dont le regard portait au-delà des choses éphémères de ce monde. Sa vie témoigne amplement du pouvoir de transformation d’un tel en­seignement. On ne peut le comprendre en dehors de sa dévotion à Jésus-Christ et à la foi du christianisme évangélique. » John W. Keddie

Eric Liddell, est né en Chine de parents missionnaires. En 1907, la famille part pour le Royaume Uni. Eric grandit et commence à se faire remarquer sur le plan sportif, notamment au rugby et à la course. Il devient le coureur le plus rapide d’Ecosse. A chaque rencontre, il en profite pour partager l’évangile aux foules réunies.

Lors de sa participation aux Jeux Olympiques de 1924, alors qu’il est très doué pour le 100m, le programme prévoit la course le dimanche. Mais ce n’est pas possible pour Eric.  Il choisit de privilégier ses convictions : rien n’est plus important que de rendre un culte. La théologie qui sous-tend une telle détermi­nation est basée sur le quatrième commandement (Exode 20.8-11 ; Deutéronome 5.12-15). Pour Eric, il s’agit là d’une obligation perpétuelle qui est le fondement de l’observance du shabbat par les chrétiens. Le shabbat chrétien, ou jour du Seigneur, est le premier jour de la semaine, le dimanche car c’est le jour de la résurrection du Seigneur Jésus-Christ d’entre les morts et la venue du Saint-Esprit à la Pentecôte.

Il va donc renoncer à la course et à une éventuelle victoire. Toutefois, une possibilité s’offre à lui un autre jour avec le 400m. Non seulement il gagne la course mais il établit un record mondial qui restera longtemps invaincu. Cet exploit est retracé dans le film « Les charriots de feu ». Le matin de la compétition, l’un des masseurs qui s’occupait d’Eric lui passa un petit mot sur lequel était marqué le verset « J’honorerai celui qui m’honore ». Il raconta plus tard que cela fut peut-être la plus belle chose qui lui soit arrivé au cours des jeux olympiques.

                        

Eric confia à son épouse que son refus de compromettre ses principes en n’acceptant pas de courir le 100m l’avait amené à décou­vrir que le 400m était vraiment sa course — et que sans ça, il ne s’en serait pas aperçu. Il n’aurait jamais même rêvé de courir le 400m aux Jeux olympiques. Non seulement Eric a gagné la course, mais il a battu le record du monde !

Eric ne laissa pas le succès lui tourner la tête. Il semble avoir toujours été capable de relativiser le succès dans le sport. Voici ce qu’il déclara lors de sa remise de diplôme : « Dans la poussière de la défaite comme dans les lauriers de la victoire on peut trouver de la gloire si l’on a fait de son mieux ». Et aussi : « Beaucoup ici ont fait de leur mieux, même s’ils n’ont pas gagné, mais ils méritent autant d’honneur que ceux qui ont reçu les lauriers de la victoire. »

La vie après son triomphe olympique fut une vie d’évangélisa­tion, avec son ami D. P. Thomson. Leur œuvre d’évangélistes fut très intense et couvrait de nombreuses régions de l’Écosse, et parfois au-delà.

Eric démontra une volonté de sacrifier une vie qui aurait pu être confortable, surtout dans le cas d’un universitaire diplômé — sachant que les diplômés étaient rares à cette époque et pouvaient s’attendre à trouver des emplois bien rémunérés. Et il y aurait eu aussi, pour Eric, la possibilité de nouveaux exploits sportifs.

Il retourna en Chine d’abord pour être enseignant puis il retrouva son frère Rob, qui travaillait comme médecin et surintendant à l’hôpital de Siaochang petit village du nord. Il parcourait la région avec une énergie en appa­rence inépuisable. Quand survint la guerre entre la Chine et le Japon, Eric envoya sa femme avec ses enfants au Canada pour les protéger. Quant à lui, il fut par la suite mis en prison. Même là, il influença la vie d’hommes et de femmes et beaucoup furent conduits à la foi en Christ.

Eric mourut en 1945. Ses derniers mots furent : « s’abandonner entièrement ».
Il abandonna sa vie pour servir Dieu jusqu’au bout. Pour lui, le but principal de l’être humain est de glorifier Dieu et de trouver toute sa joie en lui à jamais.

Il manifesta en permanence un sérieux dans la foi, une joie dans la vie, une hu­milité et une amabilité envers tous qui le faisait aimer partout et glorifiait son Seigneur.

Il se prononça clairement sur la nécessité de la nouvelle naissance, de la repentance et de la foi, ainsi que sur l’importance de l’œuvre du Saint-Esprit et de la Bible pour un disciple de Jésus-Christ. Il écrivit d’ailleurs au sujet de la nouvelle naissance : « Le vrai christianisme commence avec la nouvelle naissance. - Il faut que vous naissiez de nouveau (Jean 3.7) - La nouvelle naissance, c’est Dieu qui vient dans votre vie et vous donne une nouvelle nature, une nature d’amour pour Dieu et vos semblables. Rien dans la vie ne peut suppléer à cela ; rien ne peut le remplacer… » C’est la nouvelle naissance qui rend possible la vie chrétienne.

Un collègue missionnaire lui demanda un jour en Chine s’il lui arrivait de prier pour gagner une course. « Non, répondit-il aussi­tôt, je ne prie jamais pour gagner une course. Je prie plutôt pour que Dieu manifeste sa gloire dans les rencontres d’athlétisme. » Il s’agit là d’un principe de base : toute activité chrétienne, dans le sport ou la culture, doit être amenée sous la seigneurie de Jésus-Christ pour y trouver son expression la plus authentique. Tout peut être perverti par le péché. Mais le chrétien cherchera à amener toutes choses à l’obéissance de la foi et désirera la gloire de Dieu en toutes choses. Ce faisant, le chrétien essayera de bien utiliser les dons que Dieu lui a confiés.

De nombreux passages sont tirés du livre « Eric Liddell : Achever la course - Des jeux olympiques au champ missionnaire » de John W. Keddie.

 

 

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