Les hommes peuvent être infidèles, inconstants, instables, peu fiables, enclins à la rupture, prompts à tourner le dos, à exclure, à prendre la de l'autre. Dieu, lui, demeure fidèle, constant, ferme, digne de confiance. Il ne revient pas sur ce qu'Il a promis, Il tient parole, Il ne perd de vue ses desseins, il a de la suite dans les idées, Il poursuit ses plans jusqu'au bout, Il ne passe pas d'une chose à une autre, Il ne "zappe" pas. Il est "un Dieu de continuité et de communion."
Oui, il est fidèle et fiable, le Dieu d'Israël.
Cependant, dans le Nouveau Testament, on découvre un mot qui a plutôt une connotation de rupture avec le passé, de nouveauté absolue, de "pas encore vu", d'apparition soudaine. Il s'agit du mot "Eglise". Ce mot semble dire implicitement que Dieu n'est plus en continuité avec ce qu'Il a commencé à construire avec Israël. Cette impression est-elle, ou non, fondée? Quelque chose d'insidieux, de pernicieux se cacherait-il sous ce mot : "Eglise"?
Après avoir écrit "Enfin, j'y vois clair. Jésus - les Juifs - l'Eglise", Robert Blancou, avec le même enthousiasme, le même souci des nuances, la même fibre pédagogique, le même respect des uns et des autres, nous invite à le suivre le long de l'unique chemin que Dieu a ouvert à partir d'Abraham et qui s'étire jusqu'à nous. Ce périple va nous amener à faire une surprenante découverte...
C'est "une bombe", que Robert Blancou pose ici.
Non pour choquer, mais pour faire sauter ce qui nous empêche de sentir, goûter et apprécier combien Dieu est fidèle dans toutes ses voies.