La colombe et le psychiatre
Il n’est pas exagéré de dire que les Églises évangéliques ont opposé une résistance presque unanime à la montée des sciences humaines. Ces disciplines nouvelles n’étaient-elles pas applaudies par ceux qui niaient l’Écriture ? L’entrée en force dans ces mêmes Églises des ministères de « relation d’aide » – qui font leur profit des acquis de la psychologie moderne – bouleverse donc bien des certitudes. Et les chrétiens de se répartir en deux groupes : les uns campent dans une hostilité que motive le refus de laisser au psychiatre la place de la colombe de l’Esprit ; d’autres sont prêts à emboîter le pas des psychologues, convaincus d’être en terre de science.
L’auteur prend position pour une approche différente. La synthèse positive qu’il propose à la lumière de l’Ecriture et de son expérience de psychothérapeute pose le fondement d’une relation d’aide biblique.