Nick Ellerker n'était pas un ange. Mais il était doté d'immenses qualités de coeur. Trisomique, accueilli dès sa naissance tel qu'il était, il put développer au maximum ses capacités. Son sens de l'autre le rendait totalement présent et attentif à l'ami qui entrait. Il " vibrait avec " son entourage, faisant éclater son bonheur dans des explosions de joie ou, au contraire, sombrant dans de profondes tristesses lorsqu'il percevait désunité ou tension. Comme le dit si bien Jean Vanier dans sa préface, " la société voyait en lui une erreur de la nature [mais] Nick a rendu chacun de nous plus aimant et plus humain. [...] Notre monde serait différent si les forts voyaient les faibles comme un don et non comme un problème. "