Œuvre théologique par excellence « grande charte de la liberté chrétienne », l'épître aux Galates apparemment si éloignée de nos besoins immédiats et pourtant de première importance quant à notre vie personnelle, nous invite à l'expérience de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
La vie de la chair rend l'homme à la fois esclave de la loi et esclave du péché. En restant sous ce régime, il ne connaît que culpabilité ou orgueil, oscillant sans cesse de l'un à l'autre tout en voulant faire le bien. Alors intervient la croix. D'elle découle la grâce, celle qui sauve et libère. A l'instar de l'épître aux Romains, la vie de l'Esprit est ici proclamée comme puissance de vie impérissable.
C'est en la recevant avec foi que commence une nouvelle ère de liberté : affranchis de la condition d'esclave, nous devenons fils dans le Fils, héritiers des promesses, libres dans la maison du Père !
Considérant un bien si précieux, Paul s'évertue à dénoncer tout ce qui outrage l'Esprit de la grâce et en particulier l'esprit religieux, danger menaçant pour les Galates mais aussi pour nous qui, tout comme eux, sommes parvenus « à la fin des siècles ».