L’avortement. Pour ses défenseurs, ce mot désigne un geste médical sans conséquences. Pour ses opposants, c’est un défi, une incitation à promouvoir la vie plutôt qu’une culture de la mort. Ce livre porte sur une réalité à laquelle nul n’échappe. Si, dans un premier temps, l’avortement est perçu comme étant la solution miracle à un problème, il cause néanmoins des blessures profondes et inévitables aux femmes qui y ont recours, de même qu’aux personnes qui les entourent. Ce phénomène, dont les répercussions sont dramatiques, porte un nom: le syndrome de l’après-avortement.
Le père John J. Dillon connaît bien la question. Pasteur doué d’une sensibilité et d’une clairvoyance peu communes, il a accompagné de nombreuses victimes de ce syndrome jusqu’à la guérison complète. Par son action, il a permis à ces êtres blessés de garder confiance en la tendresse et en la miséricorde de Dieu.
Ses propos ne peuvent qu’inciter celles qui se savent blessées à rompre avec le silence pour emprunter un chemin d’espérance. Quant aux gens appelés à les accompagner, ils trouveront ici des moyens de faire de leur ministère un lieu d’accueil indispensable à la guérison des blessures intérieures.