Ce livre est le dernier de Tolstoï. On s'apprêtait à l'imprimer, quand il mourut. Il avait passé beaucoup de temps à le composer avec soin. Il voulait mettre en ordre ses pensées sur la morale, sur la foi, sur la vie et la mort, et les confronter à celles des grands hommes et des grandes traditions philosophiques. C'est un ouvrage à la fois humble et puissant : Tolstoï recueille, pour lui-même et pour ses lecteurs, pour tout individu en quête de sagesse, une sorte de trésor spirituel qu'il a puisé tantôt dans les époques et les civilisations les plus lointaines, tantôt chez ses contemporains les plus influents, un trésor qu'il a agencé, disposé, traduit, interprété, et auquel il a ajouté ses propres idées.
Le lire donne le sentiment d'appartenir à une humanité réunie et réconciliée par ce qu'elle a de meilleur.