Luttons-nous pour la justice ?
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Manuel d'action politique

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En 1943, alors que l'Europe est plongée dans le malheur et lutte contre la barbarie nazie, la philosophe Simone Weil (1909-1943) est à Londres, chargée par le général de Gaulle de réfléchir à la reconstruction de la France. Elle écrit. « Luttons-nous pour la Justice ? » « Cette guerre est une guerre de religion. » « Idées essentielles pour une nouvelle Constitution. » Cet effort d'invention, nous devons le reprendre. Nous devons nous aussi penser les conditions et le sens de notre vivre ensemble. Quelle démocratie voulons-nous ? Voulons-nous vraiment la justice, la vérité, le bien ? Qu'avons-nous en commun ?La France souffre d'une maladie interne. L'unique source de salut et de grandeur pour la France est de retrouver son génie au fond de son malheur.

ISBN: 9782366130379
Edit. ou Prod.: Peuple Libre
Référence du produit: PELL010
Dimensions: 125 x 190 x 22 mm
Poids: 0,329kg
Nombre de pages: 286
Date de sortie: 31/05/2016
Langue: Français

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Simone Weil
Simone Weil est née en 1909 dans une famille juive agnostique. Bachelière en philosophie à 16 ans, elle entre en khâgne au lycée Henri IV où pendant 3 ans, jusqu'à son succès au concours de l'Ecole normale supérieure, elle est l'élève du philosophe Alain qui exerce une grande influence sur elle. Agrégée de philosophie en 1931, elle commence une carrière de professeur de lycée au Puy où elle participe aux mouvements sociaux, redistribue son salaire pour vivre avec 5 francs par jour comme les pauvres, n'hésite pas à rejoindre un mouvement de grève ouvrière, ce qui fait scandale et adhère au cercle communiste démocratique de Souvarine. Un voyage en Allemagne en 1932 lui permet de prévoir dans plusieurs articles ce qui va arriver dans un futur proche. En 1934, elle arrête l'enseignement pour travailler en usine pendant une année, expérience qu'elle relate dans Journal d'usine, mais sa mauvaise santé l'oblige à reprendre le lycée. Elle participe aux grèves du Front Populaire en 1936 puis part combattre en Espagne mais gravement brûlée, rentre en France au bout de quelques mois. A partir de 1938, elle se rapproche du christianisme et du catholicisme en particulier. A la défaite, elle passe en zone libre avec ses parents, participe activement à la Résistance aux côtés de Témoignage Chrétien. En 42, elle met ses parents en sécurité aux Etats Unis où est déjà parti son frère, le mathématicien André Weil et rejoint Londres pour travailler à l'état-major de la France Libre. Mais gravement atteinte de tuberculose, elle meurt dans un sanatorium l'année suivante. La plupart de ses livres sont parus de façon posthume, à l'exception de Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.