« Faire la route », une mode, un art de vivre ? Que cache une telle errance, cette folle liberté ? Il faut l’avoir vécue de près pour en parler avec quelque vérité.
Arraché à l’aisance aristocratique, trahi par sa mère, André très jeune, est précipité dans la dure expérience de la route, la solitude, la drogue. À travers ce texte nous suivons ses pas qui l’ont conduit des chemins caillouteux, du pavé des rues incertaines... aux portes de la grâce. Jusqu’à fonder une famille et s’intégrer à un peuple plus nombreux dont les liens d’amour tissent l’Église.
Par ce témoignage, André dévoile aussi les raisons profondes qui nous poussent à créer un abri pour accueillir ceux qui, chassés loin de leur demeure en ruine, désirent étancher leur soif. Rassasier leur âme. « Reçois dans ta maison le malheureux sans abri (...) partage ton pain (...) dénoue les liens de la méchanceté... renvoie libre. »