L’Evangile de Jean fait partie du Nouveau Testament, c’est-à-dire de la seconde partie de la Bible. Ecrite en grec au 1er siècle de notre ère et composée de 27 livres différents, celle-ci relate la vie de Jésus-Christ en mettant un accent particulier sur sa mort et sa résurrection et en le présentant comme le seul capable de réconcilier l’humanité avec Dieu, suite à l’irruption du mal dans le monde. C’est le message appelé «Evangile» ou «bonne nouvelle». Le Nouveau Testament décrit aussi les débuts de l’Eglise, composée des disciples de Jésus (les «chrétiens»), et les premiers enseignements dispensés en son sein. Jean était un des douze apôtres, un des tout premiers disciples de Jésus. De ce fait, il a eu directement accès à ses enseignements et a personnellement assisté aux divers événements qui ont entouré son activité. Lorsqu’il parle de lui-même dans son Evangile, plutôt que d’utiliser son prénom, il emploie l’expression «le disciple que Jésus aimait».
Dans l’édition que vous tenez entre les mains, certains passages sont en italiques. Vous savez ainsi qu’il s’agit d’une citation d’un texte de l’Ancien Testament (première partie de la Bible).
Le texte biblique Segond 21 est une nouvelle traduction de la Bible, éditée pour la première fois en 2007, qui est le fruit de 12 ans de travail sur les textes hébreu, araméen et grec et tient compte des nouvelles informations à disposition. Son objectif? Proposer une formulation française fi dèle à l’original, dans le langage actuel, d’où la formule «L’original, avec les mots d’aujourd’hui».