Je ne suis pas de ceux qui ont régulièrement des visions spirituelles. En réalité, je n’en ai jamais eu de mes propres yeux, mais un jour une vision m’est venue, dans mon imagination.
Je me suis retrouvé comme transporté au pied de la croix de Jésus. Devant cette scène d’horreur, nous étions tous complètement choqués de voir celui que nous aimions tous, souffrir atrocement et mourir de façon si cruelle.
Quand soudain la vois du Père céleste m’a interpellé : « Moi aussi j’assiste à cette scène épouvantable, comme un Père, le cœur brisé, qui doit regarder son Fils bien-aimé mourir dans la plus grande agonie… »
Le Père céleste venait de me faire vivre son émotion à la mort de son Fils, son unique.
Depuis ce jour, je suis éveillé comme jamais auparavant, à la sensibilité du Père céleste et j’ai ressenti le profond désir de chercher à connaître le cœur du Père.
La première piste de réflexion qui me permettrait de comprendre qui était, pour moi, ce mystérieux Père céleste me semblait une évidence : Le Fils unique, Jésus-Christ lui-même, le reflet parfait du Père, « l’image du Dieu invisible ».
Puis, ma réflexion m’a conduit à considérer l’autre image de Dieu : l’être humain.
Il y a une vérité biblique très connue et souvent répétée : celle que l’homme est créé à l’image de Dieu.
Malheureusement, dans son état de pécheur, toute ressemblance au Père céleste a été perdue.
La quête des profondeurs du cœur du Père à partir de son image, l’homme, ne peut donc en aucun cas se baser sur l’homme naturel, ni sur l’homme charnel dont l’apôtre Paul nous parle.
Le véritable fils de Dieu est celui qui marche par l’Esprit selon le fruit de l’Esprit manifeste dans la vie d’une personne – amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi (Galates 5.22).
Nous retrouvons donc, auprès de cet homme nouveau en Jésus-Christ, l’image du Père qui nous aidera à découvrir le cœur même de notre Père céleste.
C’est avec beaucoup d’ardeur que j’ai commencé à regarder de près chaque verset du Nouveau Testament qui fait référence au Père.
Le fruit de ce travail ? vous l’avez entre les mains !
J’ose espérer que ce voyage dans les profondeurs du cœur du Père, s’il nous le permet, nous conduira vers une relation d’intimité avec « Notre Père qui es aux cieux. »