1966. A vingt ans, Olga est sortie de l’orphelinat N°5 de Moscou depuis deux ans. Une pensée l’obsède : retrouver coûte que coûte la trace de ses parents. Elle n’accepte pas cette mention sur sa carte d’identité : « Père et mère inconnus ». Alors, elle se met en quête du moindre renseignement. Malgré la loi du silence et les nombreux refus, malgré les doutes et les déceptions, elle amasse méthodiquement des indices qui vont la conduire jusqu’en Sibérie orientale, au « pays de la mort blanche », dans la région de Magadan où les camps de travaux forcés abondent. Là-bas, rencontre inattendue, elle croise le chemin de la lumière, le chemin d’un Père céleste, d’un Dieu d’amour. Nourrie des nombreux documents que nous possédons aujourd’hui, notamment le témoignage d’anciens prisonniers du Goulag, l’histoire d’Olga s’inspire de faits réels qui se sont déroulés en URSS pendant cette période tragique.