Je médite depuis des mois sur les mots du Notre Père. Ces mots se sont emparés de moi…Plus je ré?échis à chacun d’entre eux, plus il m’apparaît qu’ils sont à mettre sur toutes les lèvres car ils concernent tous les hommes.
C’est la prière d’un Juif nommé Yéshoua. Il l’a transmise à ses disciples, Juifs comme lui, et eux l’ont transmise au monde. Au cours de ce processus de transmission, par le fait de l’histoire d’un empire, celui de Rome, elle est devenue la prière d’une nouvelle religion. Telle n’était probablement pas la volonté du Christ lorsqu’il l’enseigna à ses disciples – son message était universel. Cette prière concerne l’homme, « adam » dans son essence, fait à l’image de Dieu et appelé à être à sa ressemblance. C’est en ce sens que le « Notre Père » est une prière adamique ».
A travers l’éclairage et la richesse de la langue hébraïque, il s’agit de ramener dans une marche bienheureuse des fils à leur Père. Un « Abba » (papa) qui, comme nous le montre la parabole du fils prodigue, guette le retour de chacun de ses enfants pour festoyer avec lui et ses frères dans la maison familiale.
Une véritable rencontre avec une prière qui nous ramène dans les racines juives de la foi chrétienne !