Cette foi qui est la mienne
Cette foi qui est la mienne

Cette foi qui est la mienne

Lettre à un religieux

 
0,0 (0)

13,90 €


Commande spéciale par téléphone
Cher client, nous ne stockons pas cet article, nous devons le commander spécialement pour vous auprès de notre fournisseur. Veuillez contactez notre service clients en téléphonant au : +33(0)4 75 90 20 59.


"Quand je lis le Nouveau Testament, les mystiques, la liturgie, quand je vois célébrer la messe, je sens avec une espèce de certitude que cette foi est la mienne, ou plus exactement serait la mienne sans la distance mise entre elle et moi par mon imperfection." S. W. Vers la fin de sa brève vie, Simone Weil écrit au père Marie-Alain Couturier (1897-1954), pour lui exprimer toutes les questions qui l'empêchent de se convertir au christianisme en se faisant baptiser.
Elle n'a jamais pu rencontrer ce père dominicain et n'a jamais reçu de réponse à cette lettre qui dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi.

ISBN: 9782227498761
Edit. ou Prod.: Bayard
Référence du produit: BAYC180
Dimensions: 124 x 178 x 10 mm
Poids: 0,105kg
Nombre de pages: 91
Date de sortie: 31/03/2020
Langue: Français

Avis clients

Laisser un avis pour cet article

Vous devez être connecté pour ajouter une évaluation de produit.

Simone Weil
Simone Weil est née en 1909 dans une famille juive agnostique. Bachelière en philosophie à 16 ans, elle entre en khâgne au lycée Henri IV où pendant 3 ans, jusqu'à son succès au concours de l'Ecole normale supérieure, elle est l'élève du philosophe Alain qui exerce une grande influence sur elle. Agrégée de philosophie en 1931, elle commence une carrière de professeur de lycée au Puy où elle participe aux mouvements sociaux, redistribue son salaire pour vivre avec 5 francs par jour comme les pauvres, n'hésite pas à rejoindre un mouvement de grève ouvrière, ce qui fait scandale et adhère au cercle communiste démocratique de Souvarine. Un voyage en Allemagne en 1932 lui permet de prévoir dans plusieurs articles ce qui va arriver dans un futur proche. En 1934, elle arrête l'enseignement pour travailler en usine pendant une année, expérience qu'elle relate dans Journal d'usine, mais sa mauvaise santé l'oblige à reprendre le lycée. Elle participe aux grèves du Front Populaire en 1936 puis part combattre en Espagne mais gravement brûlée, rentre en France au bout de quelques mois. A partir de 1938, elle se rapproche du christianisme et du catholicisme en particulier. A la défaite, elle passe en zone libre avec ses parents, participe activement à la Résistance aux côtés de Témoignage Chrétien. En 42, elle met ses parents en sécurité aux Etats Unis où est déjà parti son frère, le mathématicien André Weil et rejoint Londres pour travailler à l'état-major de la France Libre. Mais gravement atteinte de tuberculose, elle meurt dans un sanatorium l'année suivante. La plupart de ses livres sont parus de façon posthume, à l'exception de Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.