Autobiographie spirituelle
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Simone Weil

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Alors qu'elle s'apprête à quitter Marseille, en mai 1942, Simone Weil écrit une lettre-testament où elle révèle à son ami dominicain, le père Perrin, un secret ignoré de tous ses proches : Jésus Christ l'a "prise" depuis plusieurs années au cours de rencontres mystiques dont le récit intense fait de cette autobiographie l'un des grands textes de la littérature des extases féminines. Mais avec autant de force elle défend contre l'Eglise, à laquelle elle affirme appartenir "de droit sinon de fait", l'idée d'un catholicisme entièrement renouvelé, religion des incroyants contemporains comme des penseurs de la Grèce antique, d'Homère à Platon, ou des auteurs de la Bhagavad-Gîtâ hindouiste.
Publiée ici pour la première fois en édition séparée, la lettre de Simone Weil s'adresse à chacun de nous.

ISBN: 9782227493896
Edit. ou Prod.: Bayard
Référence du produit: BAYA120
Dimensions: 125 x 177 x 7 mm
Poids: 0,106kg
Nombre de pages: 93
Date de sortie: 31/03/2018
Langue: Français

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Simone Weil
Simone Weil est née en 1909 dans une famille juive agnostique. Bachelière en philosophie à 16 ans, elle entre en khâgne au lycée Henri IV où pendant 3 ans, jusqu'à son succès au concours de l'Ecole normale supérieure, elle est l'élève du philosophe Alain qui exerce une grande influence sur elle. Agrégée de philosophie en 1931, elle commence une carrière de professeur de lycée au Puy où elle participe aux mouvements sociaux, redistribue son salaire pour vivre avec 5 francs par jour comme les pauvres, n'hésite pas à rejoindre un mouvement de grève ouvrière, ce qui fait scandale et adhère au cercle communiste démocratique de Souvarine. Un voyage en Allemagne en 1932 lui permet de prévoir dans plusieurs articles ce qui va arriver dans un futur proche. En 1934, elle arrête l'enseignement pour travailler en usine pendant une année, expérience qu'elle relate dans Journal d'usine, mais sa mauvaise santé l'oblige à reprendre le lycée. Elle participe aux grèves du Front Populaire en 1936 puis part combattre en Espagne mais gravement brûlée, rentre en France au bout de quelques mois. A partir de 1938, elle se rapproche du christianisme et du catholicisme en particulier. A la défaite, elle passe en zone libre avec ses parents, participe activement à la Résistance aux côtés de Témoignage Chrétien. En 42, elle met ses parents en sécurité aux Etats Unis où est déjà parti son frère, le mathématicien André Weil et rejoint Londres pour travailler à l'état-major de la France Libre. Mais gravement atteinte de tuberculose, elle meurt dans un sanatorium l'année suivante. La plupart de ses livres sont parus de façon posthume, à l'exception de Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.