J’ai connu l’islam il y a douze ans, lorsque des musulmans auraient voulu me convertir. Ils m’ont prêté un Coran, je leur ai donné un Evangile. Les contradictions entre certains versets, leur répétitions et leur classement rendent le Coran difficile à comprendre si on ne connaît pas les circonstances et la période où ces versets ont été révélés.
Dans son encyclopédie, Diderot a écrit "Il est vrai que les contradictions, les anachronismes sont répandus en foule dans ce Livre". Ainsi, le verset 256 de la sourate II est très tolérant : "Pas de contrainte en religion". Mais dans le même chapitre, le verset 191 dit : "tuez-les, partout où vous les rencontrerez. Telle est la rétribution des incrédules". Ou bien : "Je vous recommande d'être bon avec les femmes. Le meilleur parmi vous est celui qui se conduit le mieux envers sa femme" (au singulier), en contradiction avec : "Admonestez celles dont vous craignez l'infidélité, reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les" (au pluriel).
Lorsque j'ai demandé à un vieil imam, ayant enseigné trente cinq ans au Maroc et en France dans des écoles coraniques, de m'éclairer au sujet de ces contradictions, celui-ci ne m'a pas répondu mais est allé chercher son coran et m'a lu la sourate IV - 140 : "Lorsque vous citez le coran, certains n'y croient pas et s'en moquent. Ne restez pas en leur compagnie, tant qu'ils ne discuteront pas sur un autre sujet, sinon vous deviendriez semblables à eux".
Henri MOTTEZ